« Les républicains ont l’habitude d’appeler ceux qui prédisent les événements les responsables des événements » Jacques Bainville ( en 1920 après avoir lu le traité de Versailles en prédisant le totalitarisme nazi )

REVOLUTION FRANCAISE

«Alors 1793, c’est quoi pour nous ? En négatif, c’est la Terreur. C’est la matrice du totalitarisme qui fonctionne ici pour la première fois. Et en positif, c’est le geste héroïque des Vendéens qui se battent par-dessus des raisons matérielles qui n’existent pas, pour leur foi, pour leur liberté de confiance, pour un principe, pour la liberté.  » Philippe de Villiers, 1993

« La Révolution a continué au moins autant qu’elle a innové » Jacques Bainville

« Les circonstances ont beau ne pas être les même, une même chaîne sanglante relie Robespierre, Lénine, Staline, Hitler » Jean Sévilla

« Le point essentiel est que le mal y est commis au nom du bien » Alain Besançon 

FASCISME

Le fascisme est la voie du milieu entre libéralisme et socialisme qui souhaite par la révolution remodeler l’Homme comme l’a fait la Révolution Française : supprimer les aspects de la bourgeoisie et du catholicisme.

Mussolini était hostile aux ouvriers (qui se sont planqués pendant la première guerre, protégés par les syndicats) et très hostile aux bourgeois (car ils ne sont pas allés au combat et selon Rousseau, les riches sont par définition cosmopolites, donc hostiles à la patrie). Mussolini lui veut la guerre ( la guerre forge l’homme nouveau), qui permet la révolution mais aussi la camaraderie. Le fascisme est par définition révolutionnaire, socialisant donc pas du tout conservateur.

FEMINISME

« Tout comme le but final de la révolution socialiste n’était pas juste l’abolition des privilèges économiques de classe mais l’abolition des classes elles-mêmes, le but final de la révolution féministe ne doit pas juste être l’abolition des privilèges masculins mais l’abolition des différences sexuelles elle-même. » Shulamith Firestone – La Dialectique du Sexe (1970)

« Je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales. » Sacha Guitry

« Les féministes interprètent comme une offense à leur personne ce qui est un hommage à leur féminité »

« Après avoir réclamé une jouissance sans procréation, on milite désormais pour une procréation sans jouissance. » Marianne Durano

« Le discours éthique et le discours religieux sont là pour nous rappeler que l’enfant n’est pas un dû, mais un don, de même qu’ils sont là pour redire, dans les cas où l’imperfection d’un enfant est particulièrement mal vécue par ses parents, que le critère d’humanité n’est pas la normalité ni de l’efficience. »

« Avec la manipulation de la vie ( PMA, GPA, avortement ) l’enfant n’est plus un sujet de droit mais un objet de droit » Aude Mirkovic

MODERNISME

« Au tournant du nouveau siècle, sans que les contemporains le perçoivent bien, le monde est entré dans une ère nouvelle, résumée par le conflit des civilisations et la faillite du « Progrès », autrement dit de la « Modernité ». » Institut Iliade

« L’appel d’air crée par la modernité en guerre contre l’identité, et l’afflux migratoire engendre un phénomène sans précédent »

« En France, comme dans toute l’Europe depuis quelques siècles, nous constatons le déclin de cette civilisation chrétienne. Et déjà, il y a une centaine d’années, G.K. Chesterton prédisait l’arrivée de Nouveaux Âges Sombres. Dans son poème épique La Ballade du Cheval Blanc, Chesterton donne la parole au Roi Alfred le Grand, qui prophétise sur le retour des barbares. Mais il s’agit de barbares d’un nouveau genre, qui détruiront notre civilisation, non pas par la force brutale mais par le vandalisme intellectuel, un vandalisme qui « ordonne toutes choses avec des mots morts » » Mathieu Grossi

Il existe une nouvelle forme de domination. Elle s’ingérerait jusque dans la vie privée des citoyens, développant un autoritarisme, selon les mots d’Alexis Tocqueville dans « De la démocratie en Amérique » « plus étendu et plus doux », qui « dégraderait les hommes sans les tourmenter ». Ce nouveau pouvoir, pour lequel, dit-il, « les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent pas », transformerait les citoyens qui se sont battus pour la liberté en « une foule innombrable d’hommes semblables (…) qui tournent sans repos pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, (…) où chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée des autres ». Isolés, tout à leur distraction, concentrés sur leurs intérêts immédiats, incapables de s’associer pour résister, ces hommes remettent alors leur destinée à « un pouvoir immense et tutélaire qui se charge d’assurer leur jouissance (…) et ne cherche qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance. Ce pouvoir aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il pourvoit à leur sécurité (…) facilite leurs plaisirs (…) Il ne brise pas les volontés mais il les amollit (…), il éteint, il hébète. » Raffaele Simone

MONDIALISME

« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les tartares pour se dispenser d’aimer ses voisins » Jean-Jacques Rousseau

« Les plus grandes civilisations, comme l’Empire Romain, ont commencé à battre de l’aile quand elles ont commencé à perdre leur cohérence ethnique » Frédéric le Moal

« Les forces nationales et mondialistes ne se sont jamais si ouvertement confrontées. Nous, les millions de patriotes, sommes d’un côté, et de l’autre, les élites des citoyens du monde. Nous qui croyons aux États-nations, à la défense des frontières, à la famille et à la valeur du travail, nous sommes d’un côté. Et nous nous opposons à ceux qui veulent une société ouverte, un monde sans frontières ni nations, de nouvelles formes de famille, un travail dévalorisé et des travailleurs bon marché – tous régis par une armée de bureaucrates insaisissables. D’un côté, les forces nationales et démocratiques, et de l’autre côté, les forces supranationales et antidémocratiques Je sais que cette bataille est difficile pour tout le monde. Je comprends aussi que certains d’entre nous aient peur. C’est compréhensible, car nous devons nous battre contre un adversaire très différent de nous. Il n’avance pas à la lumière du jour, mais se cache, il ne se bat pas directement, mais furtivement, il n’est pas honorable, mais sans scrupules, il n’est pas national, mais international, il ne croit pas au travail, mais spécule avec de l’argent ; il n’a pas de patrie, mais estime que le monde entier lui appartient. » Viktor Orban

« Comprendre l’influence de Soros, c’est comprendre que de nombreux processus politiques antinomiques de notre temps ont souvent un dénominateur commun : l’appui, aussi bien financier que logistique et idéologique des fondations de la Société ouverte. Par son action et sa vision du monde, George Soros constitue à bien des égards la quintessence même de l’anti-conservatisme et du nominalisme politique.
Un projet déployé avec une puissance et des moyens inédits dans l’histoire. « 
Pierre-Antoine Plaquevent dans Soros et la société ouverte – Métapolitique du globalisme

« Toute personne humaine est appelée à être responsable de son destin, et tout peuple, acteur de son histoire. Il est nécessaire de chercher les moyens de développer cette capacité d’autonomie. » Assemblée plénière des évêques de France, Charte de la solidarité, 1988.

Le distributisme est une doctrine économique censée correspondre à la vision anthropologique de l’homme fait à l’image de Dieu (donc personne intelligente et libre), c’est-à-dire établissant un système économique fait sur mesure pour l’homme, lui garantissant une participation suffisante à la propriété privée conçue comme moyen de vie et de production autonomes, et par là, la liberté civique et personnelle. Le distributisme est une troisième voie » entre le capitalisme et le socialisme. Prôné instinctivement par des intellectuels tels que Gilbert Chesterton ou Hilaire Belloc, le distributisme a été largement préconisé par Léon XIII dans l’encyclique Rerum Novarum (1891) – Livre « le puits et les bas-fonds » de Gilbert Chesterton.

CONSERVATISME & PROGRESSISME

« Nous sommes le nouvel humanisme de ce siècle.
Pourquoi ? Parce que nous connaissons et défendons tous les besoins de l’âme humaine : ordre, liberté, obéissance, responsabilité, hiérarchie, honneur, sécurité (selon la liste de la philosophe Simone Weil). Tous ces besoins essentiels à l’être humain et que le progressisme refuse de satisfaire.
Sans répondre à ces besoins, il ne peut y avoir ni civilisation, ni émancipation, ni bonheur.
Nous refusons le relativisme par lequel chaque individu serait le créateur de ses propres valeurs. Nous croyons au droit naturel, à une éthique universelle. Nous pensons que la volonté individuelle ne peut être la seule boussole de la société.
Nous, conservateurs, savons que ni l’humanité ni les nations ne peuvent être réduites à des constructions intellectuelles. Ce sont des réalités réelles, sensibles, linguistiques, culturelles, spirituelles.
Nous essayons de relier le passé au futur, la nation au monde, la famille à la société, l’économie à la politique, le commerce aux frontières, la personne au bien commun.
Les progressistes sont des observateurs passifs du soi-disant « sens de l’Histoire » dans lequel le droit et l’économie gouvernent la société. Nous, conservateurs, voulons à nouveau l’homme comme sujet de l’Histoire et l’économie comme outil, et non comme ordre lui-même. »
Marion Maréchal

« Le populisme est une forme de réponse – que l’on peut juger mauvaise – aux dysfonctionnements de la démocratie. » Pierre Rosanvallon

« La base électorale des gauchistes est elle-même populiste. Pas le populisme de droite qui fait de l’identité son cheval de bataille, mais le populisme de gauche des nouveaux arrivants, qui sont les vrais fascistes. » Papacito

« Le populisme (de droite) au pouvoir est inexorable, car la réalité, à laquelle est accrochée le populisme est de plus en plus visible. » Pierre Gentillé

« Le populisme (de droite) est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir. » Philippe de Villiers